NEWSLETTER N°36 HIVER
2012 |
Editorial |
En kiosque depuis le 4
décembre
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Un berger en transhumance dans la ville, une rivière qui
disparaît sans prévenir, du safran caressé par le soleil radieux, de
la spiruline dans nos assiettes, des cirons dans la mimolette, des
bisons sous les pommiers, du caviar d’escargot, des murins à
moustaches... On vous le jure, ce que vous venez de lire n’est pas
le fruit d’un délire opiacé ni même un exercice d’écriture
automatique auquel nous nous serions livrés. Mais vous avez raison,
l’effet produit à l’oreille est assez surréaliste. En apparence
seulement, car tout cela est bien rationnel. Ce que vous venez de
lire, c’est le sommaire de ce numéro. En le composant, nous n’avons
pas sciemment voulu faire le portrait d’une Normandie insolite. Mais
le hasard produit parfois des effets inattendus. C’est le signe que la
Normandie, même quand nous croyons bien la connaître, sait encore
nous étonner, quitte à brouiller les pistes. A contrario, il est un
repère immuable dans le paysage normand : le Mont-Saint-Michel.
Immuable ? Peut-être un peu moins aujourd’hui. Il y a deux ans, nous
lui avions déjà consacré un numéro spécial. Nous y revenons une
nouvelle fois en élargissant quelque peu le cadre pour nous pencher
sur le rapport qu’entretient l’Homme avec la Baie et le Mont.
Pourquoi y revenir aussi vite ? Parce que, en l’espace de deux ans,
la donne a beaucoup changé et la baie n’aura bientôt plus le même
visage. Cela s’est déjà produit dans l’histoire, mais cette fois-ci,
nous en sommes les témoins directs. |
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Stéphane Maurice |
Au sommaire : |
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Dossier |
Le
mont, la baie et les hommes |
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Depuis les temps les plus reculés, la baie du
Mont-Saint-Michel a toujours été un lieu de vie propice aux
activités humaines. Récits légendaires et chroniques historiques
témoignent de l’empreinte laissée par l’Homme sur cet espace naturel
fascinant, à la fois nourricier et sauvage. Entre développement
économique et préservation de l’environnement, l’écosystème complexe
de la baie est, aujourd’hui plus que jamais, soumis à des
contraintes antagonistes. |
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Reportage |
Nouvelles saveurs normandes
Mettez du peps dans vos assiettes
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Le goût normand, c’est la douceur sucrée de la pomme,
l’onctuosité de la crème, la tendreté du veau, les notes iodées de
l’huître... On pourrait fouiller ainsi dans le répertoire des
traditions culinaires, où la référence au terroir reste
incontournable, et s’offrir quelques moments de plaisir intense...
en terrain connu ! Mais lorsqu’on cherche un peu d’aventure au bord
de l’assiette, il faut s’autoriser quelques échappées belles vers de
nouveaux rivages. La spiruline, l’escaviar, la mimolette extra
vieille, le safran et le bison ne rentreront peut-être jamais au
panthéon du terroir normand, mais en revanche ils pourraient très
vite dynamiter vos assiettes. Derrière chacun de ces produits, une
histoire de passion. |
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Portrait |
Benoît
Voisin Un berger dans la ville
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Benoît Voisin est berger municipal dans la ville d’Évreux.
Il est au cœur d’un pastoralisme d’un nouveau genre qui a de quoi
surprendre. Celui-ci a été mis en place pour entretenir 70 hectares
de terres communales afin de mieux respecter les espaces naturels
sensibles. Aux côtés de Dali, sa chienne beauceronne, Benoît est aux
commandes d’une grande tondeuse animale qui a remplacé, sur les
hauteurs de la ville, le tracteur montagnard. Rencontre atypique en
pleine transhumance urbaine.
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Reportage |
Des chauves-souris et des
hommes |
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“Là, regardez, chuchote Ladislas en dirigeant sa lampe vers
la voûte, une Barbastelle… elle a bougé, allons-nous-en”. Doucement,
les jeunes naturalistes contournent le petit animal, puis
poursuivent leur progression. En ce week-end d’hiver dans les
souterrains du Perche ornais, les membres du groupe mammalogique
normand (GMN) réalisent un comptage des chauves-souris en
hibernation. Nous les avons suivi dans leur travail d’inventaires
des Oreillards, Rhinolophes ou autres Murins à moustaches, et cette
activité est bien plus qu’un passe-temps pour doux
rêveurs. |
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Reportage |
La Risle en pures pertes Une étrange rivière
fantôme... |
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La Risle prend tout doucement sa source à Planches dans le
département de l’Orne. Puis, elle ne cesse de musarder sur son
parcours long de 144 km où elle se perd paisiblement en de nombreux
détours. Mais le 28 juillet dernier, la rivière se perd d’une toute
autre façon... Avec fracas, elle change d’humeur et jette la
totalité de ses eaux aériennes dans un gouffre profond. C’est un
véritable coup de théâtre au cœur d’une des nombreuses vallées
riantes qu’elle traverse ! Retour sur une disparition insolite,
source de nombreuses polémiques. |
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Carnet de
route |
Le guide
de vos week-ends |
20 pages qui fourmillent d'idées pour préparer vos sorties,
choisir un restaurant, dénicher les bons plans :
Nature Le hibou des marais -
Randonnée Varengeville-sur-Mer -
Week-end Les marais blancs du Bessin et du Cotentin
- Gastronomie Au bout de la rue -
Livres - Agenda
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